vendredi 4 juillet 2008

Stiks

Hier, après un pestacle de Tartuffe fabuleux et une prolongation de soirée merveilleuse, je m'enfonce avec délices dans la ouate moelleuse de mon lit frais, ferme les yeux avec régal et bonheur, un sourire béat aux lèvres.
Trois quarts d'heure plus tard, je me recouche satisfaite et victorieuse.
Il m'a fallu quand meme trois quarts d'heure pour guetter, observer, élaborer un plan, le mettre à exécution, pester sur ma défaite, recommencer, persévérer, et enfin occire à jamais cet imbécile de stikmou venu zinzinuler dans mes oreilles avant de repartir se planquer traitreusement dans toutes les ombres de la pièce dès que j'allumais la lumière, en outre appartenant à un peuple particulièrement habile à éviter les coups de tongues en plastique vertes.
Et pourtant, pourtant, j'avais disposé un peu partout des sentinelles voraces de type faucheux dans leurs rets soyeux, et tenté une habile politique de dissuasion en affichant ostensiblement les cadavres explosés des congénères de ce crétin des Aples, mais rien n'y a fait.
Faut croire que dans ce pays les moustiques sont téméraires et se régalent des araignées...

1 commentaire:

Colomban a dit…

je me marre, ça ressemble en tout point à ce qu'on a fait avec mat et bertrand en turquie comme safari anti-moustique dans l'appart' qu'on louait. 22 l'un des soirs, un carnage ! En général, ça faisait une quinzaine de ces charmants bestiaux par soir, postulants à la décoration murale... mais nous on avait des claquettes bleues super efficaces. Certains de ces poids plumes devaient quand même avoir un cerveau, parce qu'ils se mettaient souvent sur la tranche des meubles ou des portes, ce qui offre une surface bien moindre pour les occire. Saleté de bestioles !!!